La création
Tout a commencé le 10 mars 1901 quand une bande de copains, étudiants, se lance dans la création d’un club d’athlétisme, le Stade Rennais, qui devient plus tard omnisports (football, athlétisme, basket, hockey) dont la tenue des membres est bleu ciel et bleu marine. C’est avec ces couleurs, avec un maillot à rayures verticales, que les joueurs de l’équipe de football du Stade Rennais effectuent leur premier match officiel le 24 mars 1901 (défaite 6-0 contre le FC Rennais).
Ce n’est que le 4 mai 1904, après la fusion avec le FC Rennais, que le Stade Rennais Université Club adopte le Rouge et le Noir. Le 15 septembre 1912 marque un tournant historique puisque le SRUC quitte le terrain de la Mabilais pour la route de Lorient. Il n’en bougera plus.
Le Roazhon Park
Une salle de spectacle, un lieu de communion, un point de rendez-vous, un rectangle vert témoin de la magie du football, le Roazhon Park est tout ça à la fois.
Comme un phare dans la ville, il est un repère depuis plus d’un siècle pour toutes les Rennaises et les Rennais.
En bordure de rocade, bordée par la Vilaine depuis 1912, le Roazhon Park, renommé ainsi en 2015, se dresse à la vue chaque jour de milliers de passagers curieux, nostalgiques, rêveurs ou allègres des joies passées. « Une ville a besoin de monuments structurants et de lieux d’identification populaire. La Route-de-Lorient est une enceinte chargée d’histoire et d’émotion »
souligne Edmond Hervé, maire de Rennes de 1977 à 2008. Le Roazhon Park peut accueillir aujourd’hui 29 778 supporters.
L'hermine
Symbole de pureté, la légende raconte qu’Anne de Bretagne en a fait son emblème lors d’une partie de chasse, où la bête à la fourrure immaculée, piégée face à une meute de chiens, préféra se laisser dévorer que d’être souillée par la boue. Impressionnée par tant de dignité et de courage, Anne lui laissa alors la vie sauve. D’où la devise de la Bretagne : « Kentoc’h mervel eget bezan saotret », « Plutôt la mort que la souillure ».
Après que Rodrigue le porcelet mascotte eut été porté en triomphe en 1965 au balcon de la mairie lors de la première victoire en Coupe de France, les hermines ont au fil du temps pris la relève. La patte d’hermine est à la Bretagne ce que la galette-saucisse est à Rennes, un symbole connu de tous. Et de la même manière que l’on retrouve le met fumé et délicatement enveloppé sur tous les marchés d’Ille-et-Vilaine, et tous les dix mètres route de Lorient les soirs de match, l’hermine et sa patte sont présentes partout au Stade Rennais F.C.
La famille Pinault
La destinée les a menés à porter de grands projets à travers le monde mais c’est sur les bords de Vilaine qu’ils retrouvent leur âme d’enfant, ou de jeune adulte. La famille a habité route de Lorient. Le fils, François-Henri, né à Rennes, était posté derrière les filets en demi-finale de Coupe de France 1971 en tant que ramasseur de balle. Tout un symbole.
«Le Stade Rennais F.C. est le club de toute la Bretagne »
. Par ces mots, François et François-Henri Pinault résument tous les deux leur implication dans le club de la capitale. Pour rendre à sa région ce qu’elle lui a apporté, François Pinault fait l’acquisition du club en 1998. La stratégie est portée sur la formation qui devient rapidement payante et pérenne. Le vivier de joueurs formés à l’Académie et une gestion à la fois raisonnée et ambitieuse ont permis au fil des années de trouver la stabilité, de se structurer et de viser loin.
La plus belle reconnaissance du peuple rennais aux propriétaires est déployée le samedi 14 mai 2022. Un tifo géant à leur effigie les représentant bras dessus-dessous lors du sacre au Stade de France en 2019. Une voile accompagnée d’un message : « D’une passion paternelle est née une ferveur éternelle. »
Personnages illustres
En 1925, il entre au SRUC en tant que dirigeant et devient Président adjoint en 1926, alors qu’il joue encore dans l’équipe des Vétérans.
Isidore Odorico est trilingue. Son activité de mosaïste l’amène à beaucoup voyager et il parcourt l’Europe à la découverte de l’Art Nouveau, à Vienne, à Prague… À l’époque, l’Europe de l’Est possède de très bons joueurs de football et il profite de ses déplacements pour en ramener quelques-uns.
Isidore Odorico a marqué le Stade Rennais et l’histoire du football français. C’est en partie grâce à lui que le football est devenu professionnel. Rêvant de joueurs de métier, il milite pour la création d’un championnat de France professionnel. Une initiative qui lui vaut d’être exclu de la Ligue de football amateur, qui, face au succès populaire et grandissant de la discipline, fini par céder en 1932. La première équipe professionnelle du Stade Rennais est créée. Surnommé « Dodor », Isidore Odorico restera Président du Stade Rennais Université Club jusqu’en 1938.
Le centre de formation du Stade Rennais F.C., régulièrement élu parmi les meilleurs de France, porte aujourd’hui son nom : l’École Technique Privée Odorico.
Né dans la Marne, il grandit à Rennes où il joue d’abord à la T.A. Ce solide défenseur rejoint les Rouge et Noir en 1945. Il sera leur capitaine jusqu’en 1951, date à laquelle il part pour le Stade Français. Il fait son retour au Stade Rennais en 1955 en qualité d’entraîneur-joueur. C’est avec lui, lors de la saison 1955-1956, que le SRUC retrouve la première division. En 1964, il devient sélectionneur de l’Équipe de France, poste qu’il conserve jusqu’à l’élimination de la France lors de la Coupe du monde de 1966 en Angleterre. Malgré une campagne de presse virulente, il reste dans l’encadrement technique de l’équipe nationale jusqu’en 1982 en tant que bras droit de Michel Hidalgo lors de la coupe du monde en Espagne. Le centre d’entraînement de la Piverdière porte son nom.
Enrôlé par Jean Prouff, Raymond Keruzoré a laissé des souvenirs impérissables aux anciennes générations, tant son football est épatant. Pion essentiel dans le dispositif rennais, il participe grandement à la victoire en Coupe de France 1971. Le Finistérien attire les convoitises de Marseille en 1973, il y restera un an et découvrira l’Équipe de France avant de retourner au SRFC pour une nouvelle saison. Par la suite, il continue de parcourir le Grand Ouest en jouant pour le Stade Lavallois, le Stade Brestois et Guingamp. C’est dans les Côtes-du-Nord avec l’EAG qu’il épouse la carrière d’entraîneur pendant cinq saisons. Après une année à Brest, Kéru enfile la casquette Rouge et Noir de coach du Stade Rennais F.C. durant quatre saisons, de 1987 à 1991.
En 2014, Raymond Keruzoré est élu meilleur joueur breton de l’histoire par le magazine France Football.
Ce natif des Deux-Sèvres arrive au club en 1979 en provenance de Saint-Étienne, il y reste près de 40 ans. D’abord comme joueur, puis comme entraîneur de l’équipe professionnelle en 1987 et enfin comme Directeur du centre de formation de 1987 à 2014. Sous sa houlette, le centre de formation du Stade Rennais F.C. se voit décerner le titre de meilleur centre formation de France en 2006, 2007, 2008, 2009, 2010 et 2011 et remporte la coupe Gambardella en 2003 et 2008.
Ancien Directeur sportif et Directeur général de Lille, stoppeur aux 454 matchs de première division, Pierre Dréossi rejoint le Stade Rennais F.C. en juin 2002 au poste de Manager Général. En juin 2006, il porte la double-casquette de manager-entraîneur, une exception en Ligue 1, et mène le Stade Rennais F.C. à la quatrième place lors de l’exercice 2006/2007. La saison suivante, il quitte son poste d’entraîneur pour se consacrer pleinement à sa mission de Manager Général. Il quitte le SRFC le 11 juin 2013 après avoir mené le club trois fois en finale de coupe (Coupe de France 2009 et 2014, Coupe de la Ligue 2013). Pendant plus d’une décennie, il a été le principal artisan de la structuration du club et du début de sa progression, que ce soit sur le plan administratif ou sportif.
Les entraîneurs emblématiques
Né à Peillac (Morbihan) en 1919, ce milieu de terrain arrive pour la première fois au Stade Rennais en 1936 où il pratique également l’athlétisme. Il devient international en 1946 (17 sélections) puis champion de France avec Reims en 1949. Devenu entraîneur, il dirige les équipes du Stade Rennais lors des deux victoires en Coupe de France de 1965 et 1971. Fervent défenseur d’un jeu offensif et spectaculaire, il fut désigné « Entraîneur du siècle » lors du centenaire du club en 2001. « On a un club dans sa vie : pour moi c’est le Stade Rennais »
affirma-t-il.
La Coupe de France
Après une première finale le 23 mai 1965 (2-2, André Ascenscio 44e, Daniel Rodighiero 61e), le match est rejoué et le Stade Rennais UC bat l’US Sedan-Torcy 3 buts à 1 le 27 mai 1965 au Parc des Princes (Daniel Rodighiero 67e, 86e sp, Marcel Loncle 77e). Au retour des joueurs, la ville de Rennes laisse exploser sa joie en leur réservant un accueil triomphal, les rues sont bondées, du jamais vu dans la capitale bretonne.
Des dizaines de milliers de Bretonnes et Bretons sont venus de toute la région saluer les héros.
Toute la Bretagne est fière de cette première victoire en Coupe de France, et le Stade Rennais, aidé par la Ligue de Bretagne et Ouest-France, décide de faire admirer la réplique officielle de la coupe dans de nombreuses villes bretonnes.
Lors de ce mémorable périple, la coupe y perd son chapeau.
L’angelot s’est envolé ! C’est pour cette raison que la Coupe de France que vous pouvez admirer à la Galerie des Légendes ne dispose plus de son couvercle.
Le 20 juin 1971 Jean Prouff récidive en menant le SRFC à un nouveau succès en Coupe de France.
Au stade olympique Yves-du-Manoir de Colombes, les Rennais battent l’Olympique Lyonnais grâce à un pénalty transformé par André Guy à la 63e minute.
Outre la liesse, une des images les plus fortes de cette finale restera celle de Marcel Aubour s’adonnant à la pétanque avec des artichauts.
En effet, mécontents après un second but rennais refusé, les supporters bretons lancent des artichauts sur le terrain.
Durant l’interruption du jeu, Marcel en profite pour faire admirer ses talents de pointeur.
Mais les Rouge et Noir ont su outrepasser leur mauvaise entame pour réduire l’écart cinq minutes avant la mi-temps sur un centre d’Hamari Traoré détourné dans son propre but par Presnel Kimpembe.
Puis Mexer est entré dans l’histoire d’un coup de tête rageur pour offrir le 2-2 au SRFC.
Portés par 25.000 supporters, les joueurs n’ont jamais tremblé lors de la séance des tirs au but à la différence du dernier tireur parisien Christopher Nkunku. Un succès MO-NU-MEN-TAL !
L’Europe
Depuis 2018, le Stade Rennais F.C. enchaîne les participations européennes (6), une série unique en France après le PSG.
Le parcours européen du club a débuté en septembre 1965 face au Dukla Prague mais les Rennais sont restés muets lors des matchs aller et retour. Le 15 septembre 1971, en Coupe des coupes, le Mayennais Philippe Redon est entré dans l’histoire du Stade Rennais F.C. en inscrivant le premier but européen du club, pour son premier match chez les professionnels. Un jour encore inoubliable pour les plus anciens fidèles supporters.
C’est dans l’ère moderne que les Rouge et Noir ont écrit leurs plus belles pages. À commencer par la 1999-2000 où les Rennais se défont, en coupe Intertoto, de l’Austria Lustenau et de l’Austria Vienne avant de réaliser une performance XXL en tenant tête à la Juventus de Turin du grand Zinédine Zidane au stade de la route de Lorient (2-2).
En 2005-2006, les Stadistes marquent les esprits face à Osasuna et une victoire 3 buts à 1 au 1er tour de la coupe de l’UEFA. Alexander Frei inscrit alors un but de légende, sur un centre magique d’Olivier Monterrubio.
Parmi ces 86 rencontres européennes, il y a eu la mythique réception d’Arsenal le 14 mars 2019 en 8e de finale retour de l’Europa League. Les bords de Vilaine s’en souviennent encore tellement le Roazhon Park a explosé de joie, de l’aveu même de Julien Stéphan : « J’ai senti le sol trembler sous mes pieds »
déclarait-il à la fin du match. Une effusion de joie obtenue grâce à une performance exceptionnelle des Rennais et un score final de 3-0 face aux Gunners.
Plus tard, c’est la Lazio Rome, Tottenham Hotspur, Leicester City ou encore Fenerbahçe SK qui ont dû faire face à la furia Rouge et Noir.
En 2024, le Stade Rennais F.C. a affronté l'AC Milan, club emblématique aux 19 titres de champion d’Italie et aux 7 Champions League. Défait à San Siro devant 10 000 supporters Rouge et Noir (0-3), le SRFC est sorti vainqueur du match retour en s’imposant 3 à 2 dans un Roazhon Park incandescent. Benjamin Bourigeaud aura marqué les esprits en inscrivant un triplé.
La suite reste à écrire…
De l’Académie au maillot bleu
Originaire de La Bouëxière, à une vingtaine de kilomètres de la capitale bretonne, Patrick Delamontagne est le premier digne représentant formé au Stade Rennais F.C. à avoir porté la tunique bleue, à trois reprises. Après quatre années passées à Rennes, le milieu de terrain a fait admirer sa technique à Laval, Nancy, Monaco et Marseille avant de revenir dans le 35 en 1988. En Rouge et Noir, Patrick Delamontagne a joué 185 matchs et inscrit 43 buts.
« Pierrot » a honoré la sélection tricolore à une reprise. On peut dire que le Rennais de naissance fait partie des murs.
C’est entre 1965 et 1973 qu’il a appris le métier de gardien avant de faire ses grands débuts en professionnel face au Paris FC le 17 janvier 1973.
En 1978, pour soigner ses finances, le club se voit dans l’obligation de le céder au SC Bastia. Une aventure corse qui lui a permis d’être finaliste de la Coupe de l’UEFA en 1978 et de remporter la Coupe de France trois ans plus tard.
Des résultats probants et une récompense en 1981 avec l’appel de Michel Hidalgo pour rejoindre les A.
De retour en 1983 sur les bords de la Vilaine, il enfile le maillot rennais pendant huit saisons. Pierrick a gardé les cages du SRFC à 179 reprises.
Après avoir déposé les gants, Pierrick Hiard a occupé le reste de sa carrière en devenant entraîneur des espoirs, entraîneur des gardiens professionnels puis recruteur du Stade Rennais F.C.
Natif de Neuilly-sur-Marne, Sylvain Wiltord intègre le centre de formation du Stade Rennais en 1991.
De 1993 à 1997, il joue 178 matchs avec l’équipe première et marque 45 buts.
Grâce à ses performances, il tape dans l’œil des Girondins de Bordeaux avec qui il devient le meilleur buteur du championnat l’année du titre en 1999 avec 22 réalisations. Après trois années en Gironde (154 matchs, 65 buts), c’est Arsenal qui lui fait les yeux doux.
Pendant ses quatre années outre-Manche, il gagne deux titres de champion d’Angleterre (2002 et 2004) et deux coupes d’Angleterre (2002 et 2003).
À l’été 2004, c’est au tour de Lyon de s’attacher les services de « Nino ». Il participe à la conquête des trois titres successifs de champion de France en 2005, 2006 et 2007.
Sylvain Wiltord retrouve ensuite le Stade Rennais F.C. de 2007 à décembre 2008.
Joueur tricolore incontournable, il comptabilise 92 sélections et 26 buts dont le plus célèbre reste celui égalisateur à la 94e minute lors de la finale victorieuse de l’Euro 2000 contre l’Italie. Sylvain reste l’un des plus beaux fleurons du centre de formation du SRFC.
Comment Patrick Rampillon a découvert Sylvain ?
À l’instar de Sylvain Wiltord, Mikaël Silvestre a été l’un des premiers fruits du travail de structuration du centre de formation entrepris par Patrick Rampillon dans les années 80.
54 matchs en Rouge et Noir à son actif, le défenseur central a disputé son premier match avec les Bleus le 27 février 2001 sous les ordres de Roger Lemerre face à l’Allemagne.
Il joue ensuite 39 autres rencontres avec les Tricolores et remporte la Coupe des Confédérations en 2001 et 2003. Celui qui évolué dans sa carrière à l’Inter, Manchester United, Arsenal et au Werder de Brême a aussi fait partie du groupe finaliste de la Coupe du Monde en 2006.
Le Lavallois a porté pendant huit saisons le maillot du Stade Rennais F.C. avant de mener une longue carrière en Serie A avec l’Inter Milan, Vicence, Parme, Bergame et la Lazio.
En 2003, le milieu de terrain a connu trois capes en Équipe de France, en Coupe des confédérations contre le Japon et la Nouvelle-Zélande, et en amical face à la Suisse. À chaque fois pour des victoires.
Entre 2003 et 2012, celui qui a joué 165 matchs sous le maillot de son club formateur avant de faire les beaux jours de l’OL, avec qui il a notamment remporté cinq fois le championnat de France, a enfilé le maillot bleu à 19 reprises.
Travailleur infatigable, le sens du collectif chevillé au corps, Jimmy Briand au sortir du centre de formation a fait du Roazhon Park son terrain de jeu.
En 211 matchs, il a fait trembler les filets à 43 reprises, en digne représentant d’une génération dorée avec Romain Salin, Arnold Mvuemba, Jacques Faty, Grégory Bourillon et Yoann Gourcuff.
Son volume de jeu et ses efforts incessants sont remarqués par Raymond Domenech, il vivra cinq matchs avec le maillot bleu.
Son toucher de balle a fait de lui un joueur à part, capable d’allier l’élégance à la puissance. Un maniement soyeux du ballon qui n’était sans rappeler celui d’un certain Zinédine Zidane.
Avant toutes les convoitises, le Stade Rennais F.C. a profité pendant trois saisons de son milieu offensif entre 2003 et 2006 puis c’est Milan, Bordeaux et Lyon qu’il a régalé.
À Rennes, chez les cadors français, dans le calcio, en Ligue des champions ou encore avec le maillot bleu (32 sélections), le joueur né à Ploemeur a joué 449 matchs toutes compétitions confondues, inscrit 63 buts et délivré 71 passes décisives.
« Yann, ce sont des passes Ligue des champions »
. Ces mots sont ceux de Frédéric Antonetti qui, avant d’entraîner le SRFC, en avait vu des talents. Il avait surtout vu en l’Amiénois un joueur complet à son poste, d’une maturité physique et technique rares, le lançant dans le grand bain au stade du Ray. Laurent Blanc lui fait confiance chez les A de l’EDF le 11 août 2010 en Norvège, avec succès. Sa capacité à récupérer les ballons et à transpercer les lignes séduisent tous ceux qui le découvrent.
Sans doute le plus déroutant de tous les talents. L’imprévisible Ousmane a porté le maillot rennais dès l’âge de 13 ans. Dans toutes les catégories d’âge, Ousmane a toujours une aisance technique au-dessus de la moyenne, une capacité d’élimination déconcertante.
La Ligue 1 découvre son talent le 16 novembre 2015 à Angers, à l’âge de 18 ans.
Le 6 mars 2016, c’est le FC Nantes qui ne peut contenir le feu que Dembouz a dans les jambes, il inscrit trois buts en une mi-temps, écœurant joueurs et supporters adverses.
Avant de faire le bonheur du Borussia Dortmund, du FC Barcelone et du Paris SG, le Champion du monde 2018 a joué 29 matchs en Rouge et Noir (12 buts et 5 passes décisives).
Sa discrétion en dehors tranchait avec son impact sur le terrain. S’il n’a connu qu’une sélection avec l’Équipe de France A, Tiémoué a côtoyé nombre de grands joueurs lors de ses passages à Monaco, Chelsea, Milan et à Naples.
Joueur athlétique, tour de contrôle du milieu, le Parisien de naissance a joué peu de matchs en Rouge et Noir (28 matchs, 1 but) mais fait la fierté de ses anciens éducateurs du centre de formation.
Arrivé à l’âge de 11 ans au SRFC, son sourire et les souvenirs qu’il a laissés à Rennes sont encore dans les têtes et dans les cœurs de tous les supporters. D’une précocité rare, Eduardo Camavinga a conquis tout son monde à l’âge de 16 ans seulement, pour sa première participation avec l’équipe première.
Le milieu de terrain est devenu le 6 avril 2019 à Angers le plus jeune joueur de l’histoire du club à évoluer en professionnel. Avec l’Équipe de France, il célèbre sa première cape en bleu le 8 septembre 2020, à 17 ans, 9 mois et 29 jours. Depuis la première guerre mondiale, il est le 4e joueur le plus précoce avec le maillot tricolore, et le 2e plus jeune buteur (7 octobre 2020 pour sa première titularisation) après Warren Zaïre-Emery.
Dernier talent de cette prestigieuse liste, Adrien Truffert, latéral qui a fréquenté le centre de formation entre 2015 et 2020 avant de rapidement devenir titulaire dans son couloir gauche. Ses débuts chez les professionnels ont été tonitruants. Le 19 septembre 2020, le natif de Liège entre en jeu à la 49e minute de jeu face à Monaco. En moins de dix minutes, il délivre une passe décisive et inscrit le but de la victoire. Un premier match qui démontre toute la panoplie du joueur. Sa fiabilité et sa régularité au plus haut niveau sont récompensés le 25 septembre 2022 par un match avec l’Équipe de France face au Danemark.
La Galerie des Légendes
Imaginée par Jacques Delanoë, Président du Conseil d’administration du Stade Rennais F.C., en 2019, la Galerie des Légendes a fait peau neuve en 2022. Sur un espace dédié de 1000m2, cette galerie vivante valorise toutes les époques depuis la création du club en 1901 au travers de photos, maillots, vidéos, trophées, objets iconiques…
Au cœur du Roazhon Park, vous retrouverez l'ensemble des trophées remportés par les Rouge et Noir, un espace dédié aux matchs européens qui ont marqué les esprits des supporters, des salles consacrées aux derbys, à la formation, aux supporters, des murs honorant le célèbre artiste mosaïste et Président Isidore Odorico, une exposition photos de Charles Barmay et de nombreuses collections et surprises interactives qui vous feront revivre l’ambiance des grands soirs de match au Roazhon Park.